Notre-Dame de Bon Secours à Perpignan : Top-up B.A. (Hons) – Bachelor of Arts with honours
Publiée le 12 juin 2015 dans la catégorie Scolarité et orientations
07-11-2014 / Graduation Ceremony
London venue 8 Northumberland (near Trafalgar Square)
A qui s'adresse ces bachelors, quels sont les pré-requis ? quel niveau d'anglais exigez vous ?
Nous avons pris l’habitude de dire « B.A. ». En opposition au « bachelor » à la française, le Bachelors of Arts with Honours en Global Marketing est une véritable licence européenne. Qui plus est, la formation est un « top-up » B.A. c'est-à-dire une licence de très bon niveau.
Nous nous adressons donc à des étudiants ou des adultes, français ou européens, qui ont obtenu 120 ECTS après un BTS, une prépa ou un DUT ou une L2, et ont ainsi validé le niveau Bac+2.
Les critères d’admission sont simples :
- avoir le goût de l’international,
- avoir validé un bac+2 en ayant intégré des notions essentielles de management et ou d’économie,
- avoir un bon niveau d’anglais,
Nos partenaires britanniques sont très stricts sur ce dernier point car ils ne souhaitent pas que l’étudiant rencontre de vraies difficultés. Il faut beaucoup lire et écrire, en B.A., et même si nous observons qu’en deux mois de cours les étudiants font de très gros progrès, nous recrutons des jeunes qui ont obtenu 13 à l’examen ou encore un score de 650 au TOEIC. Notre lycée propose d’ailleurs depuis, à tous ses étudiants de deuxième année au BTS, de préparer et passer le TOEIC.
Nous demandons aussi à nos étudiants de s’auto-évaluer sur une échelle de 10.Tous ceux qui postulent répondent librement « 6 à 9 ». On ne s’engage pas dans une formation TOUT EN ANGLAIS si on ne maîtrise pas la base de la langue…
D’autres scores peuvent être considérés : 6,5 au IELTS, 90 au TOEFL IBT et le niveau B2 aux examens de Cambridge, ce que même un très bon linguiste en Terminale peut obtenir.
Comment s'organisent les études, Quel est le contenu du programme, sa structure est elle 100% en anglais ?
Le B.A. Global Marketing s’articule en deux semestres allant d’octobre à mai. Les étudiants suivent 4 modules au cours du premier, en Business, en Marketing, mais aussi, et c’est tout la richesse de la formation, 2 modules qui mobilisent la connaissance de soi. En Business skills chaque étudiant est amené à se définir et à se projeter dans un projet professionnel et à construire une démarche personnelle cohérente. Il sera notamment amené à choisir un sujet d’étude très personnel et à s’investir dans une démarche méthodologique : comment traiter cette question ?
Au deuxième semestre, il entrera véritablement dans le vif du sujet en développant une sorte de mini-mémoire. Il est pour cela en lien avec un tuteur avec lequel il a régulièrement rendez-vous pour faire le point et être évalué. Les deux derniers modules sont un module d’approfondissement en marketing et un module de communication.
En B.A., la pédagogie est inversée. Tout est prévu à l’avance et l’étudiant n’a jamais de surprise. Les évaluations ont lieu tous les deux mois. Dès le premier jour, l’étudiant, sur une plate forme numérique, un Moodle, a accès à tout : aux supports de cours, à la bibliographie, au sujet d’examen et à la grille de notation.
La responsabilité de chacun est de lire le cours avant d’entrer en classe. Nos enseignants - des universitaires ou des professionnels tous parfaitement bilingues ou anglophones - sont là pour vérifier que toutes les notions ont bien été comprises et pour animer des T.P. et des séminaires sur chaque unit, permettant ainsi à l’étudiant de faire le lien avec le dossier à remettre deux mois plus tard.
Les dossiers sont à remettre à date fixe. On les soumet - toujours sur le Moodle - et dans la semaine qui suit, les étudiants ayant réalisé parallèlement un travail de groupe en feront une présentation orale commune. Habillés en conséquence, ils mènent une réunion professionnelle, celle d’un service marketing. Ils sont filmés et les vidéos sont téléchargées à l’attention des link tutors, au Royaume Uni. Tout, absolument tout se déroule en langue anglaise et c’est fantastique de constater avec quelle aisance les étudiants s’organisent et s’investissent pour produire des oraux de qualité.
Parlez nous de Coventry University ?
L’université publique anglaise a signé, en 2012, un partenariat avec RenaSup, c’est le réseau d’enseignement supérieur privé, en France. Tous les lycées, généralement organisés en pôles de deux ou trois établissements (sauf à Perpignan) appartiennent à RenaSup. L’Université vérifie aussi le niveau des enseignants recrutés et accrédite ainsi nos choix.
Nous sommes à la fois dans un rapport commercial - des franchisés - l’université délocalise ainsi trois formations existantes, proposées à la fois à Londres (pour des étudiants internationaux) et dans les Midlands, accessibles depuis trois ans à des étudiants français, et aussi dans une relation de partenariat avérée.
Le « contrat » et triennal et le prochain qui est dorénavant en cours de négociation misera sur encore plus de coopération et de confiance entre les enseignants, en France, et les link tutors, en Grande Bretagne.
C.U. est une grande université qui mise sur le professionnalisme de ses formations, sur des liens étroits avec le monde de l’entreprise (tous les sujets sont liés à l’actualité économique internationale) et sur la modernité. Elle a beaucoup progressé dans les rankings outre-Manche et fait partie des 15 premières universités du Royaume Uni.
Le Guardian et le Sunday Time l’ont élue « modern university of the year » en 2014 et 2015. Et il est vrai que tout ce qui est lié à nos formations est très tendance. Les étudiants ont la chance d’avoir accès à une « librairie virtuelle » commune à toutes les universités britanniques et bénéficient aussi d’un processus qualité très ancré.
La note est, par exemple, incroyablement harmonisée : - l’étudiant est noté une première fois par son enseignant,
- des benchmarkings, c'est-à-dire, des double-notations ont lieu entre enseignants à Perpignan,
- des benchmarkings sont ensuite menés en vidéo-conférence, par le link tutor et depuis l’Angleterre, avec tous les responsables de modules en France (10 pôles).
Les notes évoluent ainsi à plusieurs reprises et jusqu’au Grand Jury final qui octroie les mentions (the honours) et peut baisser ou monter les notes jusqu’au dernier moment.
Un étudiant ne peut pas échouer (sauf à abandonner) et s’il n’a pas obtenu 40 % à chaque module, aura jusqu’au mois d’août pour repasser une épreuve.
Heureusement, nos résultats sont très satisfaisants et, en 2015, seuls trois étudiants sont admis à repasser une épreuve. Nous sommes d’ailleurs entrain d’organiser des « workshops » pour mieux les encadrer, début juillet.
Très importante aussi pour nos correspondants britanniques : la notion de propriété intellectuelle. Moodle est ainsi couplé au logiciel Turnitin (utilisé à l’échelle de la planète) qui repère tout plagiat. Le « copié-collé » est banni par Coventry University et chaque étudiant reste propriétaire exclusif de ce qu’il a produit pendant ses années d’études. A son tour, il ne sera jamais plagié.
Est il possible de continuer dans un programme de Master? et où ?
Oui bien sûr ! Nos diplômés d’un Top-up intègrent d’ailleurs d’excellents Masters après le B.A.
S’ils postulent en France, ils se débrouillent très bien lors des oraux de sélection par des jurys ; ils ont acquis une vraie aisance pour présenter un projet à l’oral, notamment en anglais.
Nous avons eu le plaisir de constater, en 2014, que les 2/3 de la promo. va partir étudier en Master en Europe, en Irlande notamment. La première année, seul l’un d’entre eux l’avait fait, en Direction Marketing à l’E.A.E., école renommée de Barcelone.
Il est vrai que ces débouchés européens plaisent à nos jeunes. Primo ils vivent pleinement leur choix de travailler à l’international et, en plus, ils gagnent un an, car un Master en Europe s’envisage d’août à septembre. Ils sont diplômés en 14 mois !
Ceux qui choisissent de rester en France intègrent des écoles de management (Sup de Co Toulouse, Audencia, Montpellier…) après avoir réussi le Tage Maje ou les Instituts d’Administration des Entreprises dont les masters très prisés en Marketing ou Commerce International d’Aix-en-Provence, Toulouse et Perpignan.
D’autres encore ont vécu leur année en B.A. comme une respiration, un temps pour faire autre chose. C’est le cas de Thibault qui après un DUT GEA est venu faire du marketing avant de retourner en Master Gestion du Patrimoine Financier à l’Université de Bordeaux. Il a encore des étoiles dans les yeux quand il parle de l’ouverture sur le monde qu’il a connu en venant faire le B.A. à Perpignan.
Quels exemples de débouchés offre votre formation ?
Outre un 100% de réussite à l’examen avec de belles mentions pour nos Frenchies, Bon Secours enregistre une intégration maximale, tant en Master que sur le monde du travail, même si nous manquons encore un peu de recul pour en juger.
Trois étudiants travaillent d’ores et déjà en France : l’un comme Chef de rayon dans la grande distribution, une autre comme Assistante Marketing à Eurodisney et la troisième co-gère un centre d’accueil pour curistes étrangers, dans les Pyrénées Orientales.
C’est d’ailleurs un des axes que nous souhaiterions absolument approfondir. Nous proposons également un autreInternational B.A. (Hons) de C.U. en Hospitality and Tourism Management qui, faute d’un nombre suffisant de candidats, n’a pas encore été ouvert à Perpignan. Le marché du tourisme international est pourtant florissant et nous invitons les étudiants à profil à postuler. Vite !
Notre volonté de proposer quelque chose de différent est intacte tant il est galvanisant de voir s’ouvrir et tellement évoluer nos jeunes, en quelques mois.
Nous avons déjà promu un Canadien. Cette année, ce sera une Russe. Et nous prospectons activement en Europe et dans le reste du monde pour maintenant intégrer quelques étudiants non francophones afin de promouvoir plus d’interactivité en anglais, entre les jeunes.
Il ne faut pas oublier de mentionner que le B.A. coûte à peine plus de 4000 € alors que C.U. en demande le triple. 4000 € pour une excellente année de licence c’est finalement peu par rapport à une école de commerce que l’on pourra choisir d’intégrer l’année suivante…
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