Un Homme et des bêtes

Un Homme et des bêtes

Grey Owl
Collection : Editions Souffles

Disponible en librairie


Présentation :

Traduit de l'anglais par Jeanne Roche-Mazon
Préfacé par Alain Rastoin

Dans La Dernière Frontière, son premier ouvrage paru en 1931, Grey Owl nous livre un témoignage de sa vie de trappeur dans les forêts du Grand Nord canadien. Dans cette ode à la beauté de la nature percent déjà ses inquiétudes sur les menaces qui guettent la faune de la forêt boréale. Peu à peu, converti à l’écologie, il abandonne sa vie de trappeur pour se consacrer à la défense de la nature et des animaux, notamment des castors. C’est ce combat, sa « croisade » en faveur des castors, que Grey Owl nous conte dans son second ouvrage, Un Homme et des bêtes, paru en 1932. Passion dévorante, étonnante de la part d’un homme qui les a si longtemps chassés. Devenu leur protecteur, il fonde une petite colonie de castors et y consacre tout son temps. Ce sont ses « enfants chéris ». Il les cajole, passe des heures à jouer avec eux, les gâte avec des sucreries, s’inquiète quand ils sont malades ou disparaissent quelques heures. Sa cabane de « Beaver Lodge » devient une véritable hutte de castors.
Cet ouvrage a connu un succès considérable. Grey Owl profite de cette notoriété pour médiatiser son message de conservation et inciter les autorités canadiennes à prendre les premières mesures pour réglementer la pratique de la chasse et de la trappe. Si, aujourd’hui, les castors n’ont pas disparu des forêts canadiennes, on le doit en grande partie à ce personnage fascinant et visionnaire qui a su faire prendre conscience, plus tôt que tout le monde, des enjeux écologiques.

Fiche produit :

Auteur : Grey Owl
Préfacé par : Alain Rastoin
Editeur : Souffles
Date de parution : 26 novembre 2009
Genre : Littérature étrangère
Présentation : broché
ISBN : 978-2-87658-081-7
Dimensions : 14 x 19 x 1,9 (en cm)
Poids : 660 grammes
Nombre de pages : 352
Prix public : 22,00 € TTC


Revue de presse

02 mars 2010

Le devoir.com

Kahnawake, Grey Owl. Entre ces extrêmes se déploie toute la gamme des possibles identitaires, du repli ethno-racial à l'invention et l'auto-définition. La femme de Grey Owl, Anahareo, alias Gertrude Bernard, était d'ailleurs une Mohawk. L'identification totale à une culture,  lorsque, poussée à la limite, comme chez Grey Owl, elle amène un homme à se réinventer jusqu'à l'origine, peut être vue, au choix, comme une imposture ou comme le plus formidable hommage qui puisse être rendu à cette culture et aux peuples qui la portent.
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